MOT DU PRESIDENT NO 10

Bonsoir chers Amis et heureux de vous retrouver pour notre RS hebdomadaire. Permettez que je puisse revenir sur le thème du Mois, et plus spécifiquement sur le droit à l’éducation. Car chers Amis, tel que ratifié par les textes et les législations en la matière, être formé et plus encore à la base et bel et bien un droit inaliénable.

Le droit à l'éducation est un des droits universels de l'Homme. C'est un droit essentiel pour tout être humain vivant dans une société. C'est le droit d'être éduqué et d'avoir accès à la connaissance. On peut le trouver sur divers traités nationaux et internationaux tels que la déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 ou encore la Convention relative aux droits de l'enfant en 1989.Tout être humain a le droit d'apprendre à écrire et à lire et, grâce aux connaissances transmises par l'éducation, à s'épanouir dans sa vie d'adulte, et à acquérir un développement moral et citoyen au sein de la société. L'éducation de l'enfant permet aussi le développement social, économique et culturel d'une société. Il est aussi présent dans la Charte sociale européenne du Conseil de l'Europe et la jurisprudence européenne qui définit l'éducation des enfants, comme la somme des procédés par lesquels, dans toute société, les adultes tentent d’inculquer aux plus jeunes leurs croyances, coutumes et autres valeurs » alors que l’enseignement ou l’instruction visent, « notamment, la transmission des connaissances et la formation intellectuelle ». Le droit à l’éducation a besoin de trois protagonistes clés:
-Le Gouvernement : Prestataire et/ou partenaire financier à l'enseignement public.
-L'enfant : Principal bénéficiaire du droit à l'éducation. Il doit s’engager à suivre l'enseignement obligatoire.
-Les parents de l'enfant : Ce sont les premiers éducateurs. Ils ont la liberté de choisir quel type d'enseignement est dispensé à leurs enfants, ce qui constitue un des piliers du droit à l'éducation bien que l'obligation de l’État dans le domaine des droits de l'homme en soit un autre. Cependant, les parents n'ont pas le droit de refuser à leurs enfants le droit à l'éducation car ce choix n'est pas légitime. En cas de conflit, entre le choix parental et l'intérêt supérieur de l'enfant, ce dernier a l'avantage. C'est pour empêcher l’État d'exercer un monopole sur l'éducation de l'enfant et pour protéger le pluralisme que la liberté du choix de l'éducation revient aux parents.
Mais chers Amis, pourrions-nous prétendre au droit à l’éducation sans prôner la culture de la Paix ; car nous célébrions le 21 Septembre la Journée internationale de LA PAIX, une journée instituée par les N.U et pour laquelle le RI est partenaire. Mais cela fera objet d’un autre thème dans les jours à venir. En attendant, gardons à l’esprit que nous nous devons d’assainir notre environnement pour un meilleur épanouissement des générations futures. Et comme le disait Maria MONTESSORI : «Etablir la paix durablement est le travail de l'éducation. La politique ne peut qu'éviter la guerre. L'éducation est une arme de paix. L'éducation des jeunes enfants est essentielle pour l'amélioration de la société ». Sur ce, je vous souhaite une bonne réunion chers Amis.


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